Par José Daniel Touroude.
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Tous
les collectionneurs se targuent d’avoir quelques pièces rares et comme mes amis,
j’en ai quelques-unes dont une jolie suédoise assez mystérieuse de deux
siècles !
Psychologie des collectionneurs.
Mais la popularité de cet instrument est due aussi à l'introduction de la clarinette dans les musiques militaires à travers les parades militaires, les harmonies puis dans la musique populaire. Ce n’est pas un hasard si la plupart des clarinettistes, et cela depuis les premiers virtuoses jusqu’à nos jours, ont fait partie intégrante des armées. (Cf. Les clarinettes militaires.
La facture suédoise connut aussi l’influence de la facture française
Peter Morthensen Gudme (1805-1887) à Svendborg et Anders Ulrik Bodell (1795-1866) à Stockholm.
H. Söderberg établi à Westeras :
......et P.A. Carlson (1779-1843) de Carlskrona :
Après ce bref aperçu, analysons notre facteur puis sa clarinette
Psychologie des collectionneurs.
De
prime abord, cette clarinette est classique faite en buis, bien tournée avec des
bagues en corne et possède 5 clés carrées en laiton et a le profil assez commun
d’une clarinette européenne à la fin du XVIIIème et début du XIXème siècle (sauf
en Angleterre : cf. Les clarinettes anglaises.). Son
intérêt est dû plutôt à son origine puisqu’elle a été fabriquée par un facteur
suédois (ils étaient peu nombreux), un certain T. Dahlström à Malmö.
D’ailleurs
ce qui incite aussi à la réflexion, c’est le peu d’instruments qui demeurent dans
le temps (heureusement qu’il y a des collectionneurs) parmi les centaines
produits par des facteurs ! mais au-delà de cette constatation, nous
savons peu de choses sur la facture suédoise et ma clarinette va être le
déclencheur d’une curiosité permettant aussi de rappeler l’existence des
premiers virtuoses de la clarinette dont un suédois célèbre nommé Crusell qui sillonnaient
l’Europe et les cours royales de Moscou ou Saint Petersburg à Londres, de
Naples à Paris, de Berlin ou Leipzig à
Vienne, de Prague à Copenhague et Stockholm … c’est à dire là où la demande de
musique classique et bien payée existait... On est stupéfait par ces voyages
longs, pénibles et permanents des grands musiciens à travers l’Europe ! Un
livre récent d'A. Perez-Reverte «deux hommes de bien» le montre bien. Nos virtuoses actuels,
toujours entre deux avions, enchaînant les contrats à travers le monde
perpétuent cet état de fait.
Bernhard Henri Crusell (1775-1838) |
Le contexte historique :
La Suède n’était
plus une puissance militaire importante en Europe (comme au 17ème
siècle) ayant trop bataillé contre ses voisins et trop minée par ses luttes
intestines, mais restait incontournable car le roi et certains aristocrates
organisaient au cours du 18ème siècle, de nombreux concerts de
musique, accueillant des musiciens itinérants de qualité. Certains comme Joseph
Kraus (1756-1792) grand musicien allemand contemporain de Mozart
immigra et resta en Suède. Mais c’est Roman (qui fut élève à Londres de Haendel)
qui est considéré comme le père de la musique suédoise.
La création en
1771 du Conservatoire de l’Académie Royale de Musique puis la création du
théâtre et enfin de l'opéra en 1781 à Stockholm par le roi Gustave III montrait
à tous que la Cour Royale de Suède pouvait rivaliser avec les autres capitales
européennes. Quelques grands musiciens se
sont expatriés vu la demande de la cour et des aristocrates suédois demandeurs
de musique « savante ».
Dans cette
deuxième moitié du 18ème siècle, ce nouvel instrument qu’est la clarinette
se répandait et a eu rapidement ses premiers virtuoses. Cet instrument, encore
peu abouti, prenait place à côté du flageolet, de la flûte, du hautbois, du
basson, du cor et remplaçait peu à peu le chalumeau à 2 clés cantonné dans son
aspect pastoral dans la musique classique. Un lieu fut
déterminant incontestablement pour la progression et la reconnaissance de la
clarinette dès 1754, c’est Mannheim en Allemagne avec les Stamitz Johann puis
son fils Carl , Hozbauer, Cannabich, le virtuose Tausch … et
un de ses admirateurs fut W.A. Mozart qui donna à la clarinette un rôle important
dans ses œuvres.
La noce de village (1809), Pierre Alexandre WILLE; |
Mais la popularité de cet instrument est due aussi à l'introduction de la clarinette dans les musiques militaires à travers les parades militaires, les harmonies puis dans la musique populaire. Ce n’est pas un hasard si la plupart des clarinettistes, et cela depuis les premiers virtuoses jusqu’à nos jours, ont fait partie intégrante des armées. (Cf. Les clarinettes militaires.
La Suède sera
prise dans le même mouvement avec notamment la Garde Royale qui va faire une
place importante pour les clarinettes. La maîtrise de cet instrument demande un
travail régulier et peut devenir alors par ses palettes différentes et sa
mobilité un instrument essentiel qui peut jouer en musique de chambre comme en
plein air. Ainsi les clarinettistes suédois vont devenir au fil du temps, comme
dans les autres pays européens, des militaires-musiciens professionnels. La
Garde Royale va peu à peu se renforcer et améliorer son niveau car la musique
militaire cherche à répandre la musique mais aussi à communiquer, à susciter
l’enthousiasme et à séduire les populations par des défilés et des concerts. La
Garde Royale sera dirigée notamment par l’incontournable clarinettiste virtuose
suédois Crusell que nous retrouverons. Notre clarinette Dahlström
provient peut être (je n’ai pas de preuve formelle) de la Garde Royale et je
rêve qu’elle ait pu jouer devant le grand Crusell … mais revenons sur
terre !
Garde Royale Suédoise. |
La facture suédoise entre 1750 et 1850 : La facture suédoise connut d’abord l’influence de la facture allemande :
D’abord par la proximité
et par les guerres d’occupation, la facture suédoise a débutée par
l’importation, la réparation puis la copie de la facture allemande alors
prépondérante et inspirante. D’autre part les guerres à travers l’Allemagne ont
favorisé l’immigration de facteurs d’instruments à vent et de musiciens
allemands à travers l’Europe puisque ces territoires ravagés et appauvris
cherchaient plus à survivre qu’à payer des musiciens et des instruments. La Suède connaît ainsi
comme toute l’Europe, une instabilité dues aux guerres quasi permanentes :
souvent alliée à la France, elle fit la guerre de 30 ans au 17ème
siècle aussi bien politique (contre la puissance des Habsbourg) que religieuse
(protestants contre catholiques) où le roi de Suède Gustave II Adolphe rêvait
de faire de la Baltique une mer uniquement suédoise. il ravagea aussi l’Alsace
et la Lorraine, alors allemande, (chère à notre ami René Pierre !)… puis
il y eut la guerre de 7 ans (1756-1763), puis napoléoniennes…Pour notre propos l’occupation des territoires allemands avait eu l’habitude
d’acheter( ?) et/ou piller (?)
ses instruments à vent dans les centres de production germaniques. Bien sûr le
transfert du savoir-faire allemand s'est propagé en Suède chez les tourneurs
sur bois et réparateurs d’instruments en Europe du Nord comme dans toute
l'Europe très rapidement. Nous verrons que l’analyse de notre clarinette de
Dahlström est inspirée fortement par la facture allemande et date de cette
époque. Un
magnifique exemple proche de notre clarinette par cette clarinette de Grenser
de Dresden réalisée en 1785.
Grenser. |
Dahlström. |
La facture suédoise connut aussi l’influence de la facture française
Les échanges et
les intérêts furent étroits entre la France et la Suède car ils étaient souvent
alliés pendant les guerres du 17 et 18ème siècles. De plus la Suède fut
le premier pays à reconnaître la République Française, avant que le maréchal Bernadotte
ne devienne le créateur de la dynastie royale actuelle. Ce rapprochement favorisa
l’utilisation et l’importation de clarinettes françaises en Suède et sa
diffusion. En effet la clarinette était omniprésente et l’instrument le plus répandu
dans les musiques militaires des armées napoléoniennes à travers l’Europe (plus
de 1000 clarinettistes). En conséquence, vu la demande de cet instrument, une
facture suédoise, modeste mais réelle, fut inspirée d’abord par la facture
allemande puis française (qui étaient d’ailleurs assez proches à l‘époque avant
de se différencier quelques décennies après.).
Trois clarinettes à 5 clés de la même époque : de gauche à droite : Allemande de GS Kollmus de Neukirchen, Suède Dahlström de Malmö, France, Cousineau père et fils datée de 1789. |
Il est curieux que la facture suédoise, voire même celles d’Europe
du Nord, existent peu dans les grandes collections privées et les musées
spécialisés. Toutefois nous trouvons quelques instruments à vent de facteurs
suédois dignes d’intérêt. Citons notamment pour les clarinettes : Johan Carlström de
Stockholm (contemporain de Dahlström fin 18ème siècle.). Au début du 19ème
siècle il y eut C.M. Fröman à Uppsala.
Clarinette de Fröman (a1813-1851). Musée de la musique de Stockholm |
Flûte 8 clés de C. Fröman. Musée de la musique de Stockholm |
H. Söderberg établi à Westeras :
Cor de basset de H. Söderberg. Stockholm. |
Clarinette Bb à 11 clés de H. Söderberg. (Musée d'Edimburg) |
Clarinette Carlson. (Musée de Stockholm.) |
Clarinette Carlson (Musée de Stockholm). |
Flûte 6 clés de Carlson. (Musée de Stockholm) |
Après ce bref aperçu, analysons notre facteur puis sa clarinette
Les
facteurs : apparemment il y en a deux : T. Dahlström et L. Dahlström
sans doute son fils. Le seul
instrument connu dans les musées européens est une flûte à 2 clés (modèle
Quantz qui était un flûtiste baroque de renom, professeur de Fréderic de Prusse
et inventeur de la 2ème clé). Cette flûte fin XVIIIème siècle est
signée L. Dahlström de Malmö sans doute le fils ? de T. Dahlström de la même
ville) et se trouve au musée de Stockholm.
Flûte à 2 clés L Dahlström. (Musée de Stockholm) qui a remporté un prix à l'exposition de Stockholm vers 1820. |
D’après les responsables suédois du musée, ils n’ont aucune
information sur une clarinette existante de Dahlström dans les musées et les
collections privées en Suède même si ce facteur est connu, ce qui renforce ma
conviction que ma clarinette est peut être la dernière survivante de ce
facteur. L’estampille au
fer montre T. Dahlström et le nom de la ville de Malmö ainsi qu’une couronne
royale qui elle est gravée différemment. Est-ce que cette marque peut préciser
la datation (comme le font les poinçons des clés en argent des flûtes par exemple ?
Deux
hypothèses sont plausibles : Le fait de mettre cette couronne pouvait
montrer l’agrément des autorités sur l’activité de Dahlström et la reconnaissance
de la qualité de ce facteur ou bien comme le signe que cette clarinette appartient
à la garde royale (ce que je pense), toutes les armées mettant des signes, des
numéros de reconnaissance pour l‘inventaire de leurs matériels.La couronne
ressemble à une coquille saint jacques . si certains connaissent cette
estampille ?
L’estampille
indique Malmö : Malmö est une ville stratégique de Scanie située face à
Copenhague, devenue un des premiers foyers protestants et qui fut dans
l’histoire l’objet de conflits répétés, rattachée soit au Danemark soit à la Suède !
Ce qui est
amusant c’est que cette clarinette suédoise a appartenu longtemps à un
collectionneur danois avant qu’elle arrive dans ma collection…( j’aime les
livres et films qui racontent la vie parfois mouvementée des objets à travers
leurs détenteurs et l’histoire…« Objets
inanimés avaient vous une âme » ?.....)
Détail de la clarinette de Dahlström. |
Au 17ème
siècle la Suède devient puissante militairement et va rattacher Malmö
définitivement, ville qui va se développer dans la deuxième moitié du 18ème
siècle avec son port, ses sucreries, son commerce florissant, ses textiles et tanneries
et sa richesse économique va aussi entraîner une vie culturelle notamment
musicale donc des musiciens, donc des facteurs et réparateurs d’instruments de
musique ! puis Malmö va s’industrialiser au 19ème siècle pour
devenir la 3ème ville de Suède. Il était donc logique
qu’il existât quelques facteurs d’instruments à vent et notamment de
clarinettes dans une ville de garnison et en expansion économique et
culturelle. Les Dahlström font
partie de ces facteurs. Je n’en connais pas d’autres résidant à Malmö qui ont traversé
l’histoire… (je fais appel aux lecteurs suédois pour analyser des registres de la
ville de Malmö au début du 19ème siècle ! ).
L’analyse de la
clarinette montre qu’elle a été fabriquée entre 1780 à 1830 ce qui ne nous
précise rien. Elle est classiquement allemande. T. Dahlström de Malmö a fait
une clarinette classique où l’influence allemande est prépondérante.
Quelques
indicateurs : En haut du corps
du haut, les clarinettes allemandes élargissent un peu pour renforcer la courbure
du barillet alors que les clarinettes françaises sont tournées droites. Le barillet est
bombé à la base comme les clarinettes allemandes et non au milieu comme les
clarinettes françaises. Même si le bois
est peu épais, donc tourné par un tourneur talentueux réalisant ainsi une
clarinette certes fragiles mais légère (pour défiler ?) Les trous sont
assez gros pour projeter le son et jouer dehors ce qui induit que c’est plus un
instrument militaire ou d’harmonie que de musique de chambre. Le pavillon
monoxyle et les bagues en corne d’origine (sans doute de vache moins rare et
foncée que les cornes d’animaux d’Afrique importées) montre que ce n’est pas une
clarinette luxueuse. Donc encore un argument pour l’usage militaire. Les blocs des
grandes clés ont une coupe à l’allemande et les deux grandes clés qui ont un
décrochement. La forme des clés sont carrées, épaisses et biseautées (les français
vont arrêter les clés carrées vers 1825 alors que
les allemands continueront jusqu’en 1870).
Le bec en ébène est d’origine, creusé par des empreintes dentaires montrant qu’il
a beaucoup joué et défilé. Il est non signé comme la plupart du temps à cette
époque a été taillé pour que l'anche se cale bien à plat. Vraisemblablement
le clarinettiste originel jouait avec le bec « à l’allemande » comme
actuellement. les clarinettistes français jouaient à cette époque à l'envers,
l'anche posée sur la lèvre supérieure «à la française». Ce n’est qu’en 1832 que
Beer impose
à Paris et en France de jouer à l’allemande comme actuellement . Au début du XIXème siècle, les bagues en
ivoire et corne ou les tampons en cuirs, les ressorts en laiton sont rivetés
sur les clés se ressemblent.
Pour nous c’est
une clarinette suédoise d’influence allemande du début du XIXème siècle ayant
appartenu à une musique militaire (garde royale ?) par un clarinettiste
qui l’a bien entretenue car cette clarinette n’a subie aucune restauration et
est en excellent état. Elle a été ensuite été bien conservée chez des
collectionneurs.
Les premiers virtuoses de la
clarinette : Beer, Tausch,
Stadler, Crusell …. ont maitrisé ce nouvel instrument, inspiré nombre de
compositions et ont positionné la clarinette comme instrument soliste à part
entière. Tausch est un
clarinettiste important car c’est un des pères du style allemand se concentrant
plus sur les nuances et la beauté du son que son rival Beer. Le virtuose
allemand Franz Tausch venant de
Mannheim (ville si importante dans l’histoire de la clarinette) jouait sur une
clarinette 5 clés du facteur suédois Johann
Carlström selon Albert Rice. (contemporain de Dahlström ? L’autre clarinettiste virtuose contemporain venant de Bohème fut Joseph Beer ancien clarinettiste de la cour de Prusse puis dans
l’armée française du duc d’Orléans en 1771 (la presse mentionna qu’il avait
joué avec talent à Paris un concerto de Carl Stamitz de Mannheim). Il jouait
avec une clarinette à 5 clés. Mozart et
Beethoven rencontrèrent le virtuose J. Beer fêté à travers toute l’Europe.
Beer fut des
premiers virtuoses de la clarinette, il devint professeur à Paris imprimait à
ses élèves (dont Klosé) le style français (plus volubile et brillant). Il eut
aussi comme élève notamment le virtuose Michel Yost et composa aussi de
nombreuses pièces pour la clarinette. (Cf. La-baguette-de-chef-dorchestre-de Klosé.) Beer aida
Barthold Fritz de Brunswick à doter la clarinette de clés (selon Fétis et
Lefevre 1er professeur au Conservatoire de Paris) et jouait
avec des corps de rechange afin de
changer facilement de tonalités ; (a t-il inventé ou collaboré à ces
inventions ou avoir été un des premiers utilisateurs ?)
D’autre part on
ne peut pas parler de clarinette et de la Suède sans évoquer le virtuose cosmopolite et compositeur Crusell qui sera quelques années plus
tard le meilleur ambassadeur de la clarinette en Europe du nord. Né en 1775 en Suède (dans une région actuellement finlandaise),
très doué, il débute et impressionne son auditoire avec sa clarinette à 2 clés
en bouleau, puis devient musicien militaire et l’élève de l’abbé Vogler
(ancien professeur de Carl Maria Von Weber et de Danzi) puis du virtuose Franz
Tausch à Berlin en 1798 et de Gossec à Paris en 1803. Il joue sur une
clarinette Grenser à 11 clés (cf photo), devient soliste et maitre de chapelle
du Hovkapellet (Royal Court Orchestra) dirigé l'abbé Vogler et membre de l’académie royale de musique en 1808. A l’arrivée de Bernadotte, il
dirige la musique militaire et meurt en 1838 à Stockholm.
Actuellement tous les clarinettistes
classiques ont joué du Crusell, compositions très bien écrites pour mettre en
valeur la clarinette . La musique écoutée en Suède à cette époque était proches des autres pays européens avec
ses musiciens cosmopolites et itinérants qui diffusaient surtout les musiques
italiennes, françaises et allemandes.
Actuellement un
des plus grands clarinettistes Martin Fröst est suédois rejoignant
d’autres suédois célèbres dans le monde de la musique classique comme la soprano Birgitt Nilsson décédée en 2005 ou le ténor
Nicolai Gedda etc…
Notons pour terminer
les compositeurs suédois au XIXème les plus connus sont :
Frans Berwald 1796 1868 de la chapelle royale et de
l’académie royale violoniste et compositeur important. Lindblad Adolf (1801-1878) flutiste et pianiste, ami de Mendelssohn, soutenu par
Weber puis Spohr, il deviendra le professeur des enfants de la
famille royale de Suède notamment. Le grand Edvard
Grieg à la fin du 19ème et Carl Nielsen (1865- 1931)
célèbre chez les clarinettistes avec son concerto et contemporain de Sibélius
autre grand compositeur du nord dans l’orbite suédoise. A la fin du 19ème
siècle le mouvement des musiques nationales à travers le monde puisant dans les
folklore nationaux vont connaître un certain succès en Suède avec Grieg,
Nielsen, Sibelius, Alfven et Stenhammar.
......Et José tu oublies en Jazz : Esbjörn Svensson.....
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