lundi 20 décembre 2010

Ventes d'instruments de musique à Vichy. Décembre 2010.

Chaque année, en juin et en décembre, Maître Laurent commissaire-Priseur à Vichy organise les ventes d'instruments de musique qui rassemblent tous les collectionneurs, musiciens, luthiers, marchands. C'est un événement à ne pas manquer, qui nous donne l'occasion de croiser tous les spécialistes....mais surtout de voir des instruments exceptionnels.
Cette année, les ventes de décembre ont été particulièrement intéressantes.
Les vacations du premier et deux décembre, concernant le quatuor ont été l'occasion de mettre sur le devant de la scène deux grand luthiers français de Mirecourt.
C'est tout d'abord un violon de Jean Baptiste VUILLAUME (1798 Mirecourt- 1875 Paris)réalisé vers 1840 d'après un modèle de Guarnérius del Jesu qui atteignait l'enchère de 78 000 euros.
Mais c'est surtout un violoncelle d'Auguste Sébastien BERNARDEL dit BERNARDEL père (1802 Mirecourt - 1870 Bougival) qui a dépassé le record pour ce luthier : 111 528 euros (frais compris). Quel revanche pour la lutherie de Mirecourt....Une anecdote, ma soeur, violoncelliste professionnelle avait un professeur à Nancy dans les années 1960 qui refusait que ses élèves jouent sur des instruments de Mirecourt. " Ils ne sonnaient pas assez, comparés aux italiens".
Il faut dire que cet instrument est exceptionnel car il n'a pas été restauré depuis son achat en 1855, donc il est "dans son jus" et tout à fait authentique. Rassurons nous il a été acheté par un musicien...français...donc nous aurons l'occasion de l'entendre.


Le samedi 11 décembre, c'est au tour des "amoureux" des cordes pincées (guitares, mandolines...), de l'accordéon et des instruments à vent de s'enthousiasmer.

Beaucoup de très belles guitares, dont cette guitare du XVIII° siècle de Pierre LOUVET (1709 - 1784) fabriquée à Paris en 1760 et qui a atteint les 13 500 euros.


Quant aux instruments à vent (qui sont plus notre domaine), nous avons pu admirer de très belles flûtes, clarinettes....des hautbois, bassons de facture lyonnaise. Les MANGEAN, SAUTERMEISTER, SIMIOT, BERNARD, FAVRE, LANGE...étaient très représentées.
Si vous avez des renseignements sur certains de ces facteurs lyonnais, ils seront les bienvenus.
Mais la vedette de cette vente est cet ophicléide de Pierre Louis GAUTROT en ut à 11 clés....non pas pour sa facture, mais son histoire. En effet il porte également la marque d'Adolphe Saxe.... car il appartenait à sa collection et a été preuve à conviction dans les nombreux procès qui ont opposés Adolphe SAXE et de nombreux facteurs parisiens.
Cet instrument a été acquis par le musée de la musique de Paris la Villette
Quant à ce buccin à tête zoomorphe de KRETSCHMANN à Strasbourg, il a été acquis par " les musées de Strasbourg ". Formidable est ce que celà veut dire que Strasbourg s'intéresse enfin à la facture d'instruments de musique alsacienne ? Où que les conservateurs des musées strasbourgeois ont découvert que Karl Gottlob KRETSCHMANN (1777 - 1842) a fourni 3 instruments (dont ne fait pas parti ce buccin) au procés qui a opposé son fils Charles Auguste KRETSCHMANN (1818 - 1888), au béliqueux Adolphe SAXE ? Ou sont ils tout simplement amusés par la tête de dragon ?
Mais celà nous donnera l'occasion d'écrire un article sur la famille KRETSCHMANN.
En tout cas, nous avons passé un bon moment à Vichy avec nos amis......


jeudi 21 octobre 2010

Les Boisselot, une famille de facteurs, tourneurs, luthiers, fabricants de pianos, de Macon à Marseille.

Les BOISSELOT sont surtout connus comme facteurs de pianos à Marseille, mais c'est en fait une famille qui à une longue tradition dans la facture d'instruments de musique.

Tout commence à Mâcon, en Saône et Loire avec la naissance dans cette ville, d' Antoine BOISSELOT, qui sera tourneur et facteur d'instruments. Il épousera Jeanne Marie Tisserand et ils auront, au moins, quatre enfants dont deux seront luthiers et facteurs d'instruments. Antoine Boisselot est décédé au environ de 1780.

Toutes les données généalogiques de cet article sont extraites du travail de Jean Daniel Blanc, descendant de cet Antoine Boisselot. Nous le remercions pour sa gentillesse et son travail.

http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=elsa2002&lang=fr;pz=emma+cecile+rose;nz=valdeyron;ocz=0;p=antoine;n=boisselot

Alors peut on, en déduire que les deux instruments répertoriés dans l'ouvrage de P. T. Young et signés : " Boisselot/ Aîné / Montpellier " sont de ce facteur ( il s'agit d'un hautbois en buis, à 3 clés argent et d'une clarinette en buis à 5 clés). Ce serait aller un peu vite en besogne, car nous ne connaissons pas le père de cet Antoine, qui pourrait être aussi tourneur...donc "avis aux amateurs", il y a un travail à faire sur Mâcon et ....à Montpellier pour renseigner cette période.

Pierre BOISSELOT, premier fils d'Antoine BOISSELOT est né le 20 janvier 1750 à Mâcon. Il sera "Maître luthier " et tabletier. Il épousera le 7 juillet 1772 à Montpellier Marguerite COMTE.

Lui aussi pourrait être l'auteur de ces instruments "de très belle qualité " puisqu'il était "Maître" et tabletier. Ceci est vrai aussi de cette très belle flûte à bec alto qui est passée en vente à Vichy en décembre 2007.


Marque de la flûte alto. (Vichy 12 2007)

Le second fils d'Antoine, est Louis BOISSELOT qui est né le 26 juillet 1754 à Mâcon et qui lui aussi sera luthier et facteur d'instruments. Il épouse le 6 octobre 1778 à Montpellier Louise Marie MOULINIER (1759 - 1783), fille d'un Maître plombier et ferblantier de Montpellier.

Ils auront, au moins deux enfants dont Jean Baptiste Louis BOISSELOT (1782 - 1847), créateur de la célèbre Maison fabricant des pianos.

Après s'être remarié avec Anne VIGARIOS le 8 janvier 1784 à Montpellier, Louis BOISSELOT décédera à Toulouse le 25 juillet 1807.

Flûte alto. (Vichy 12 2007)


Revenons à Jean Baptiste Louis BOISSELOT qui est né le 18 août 1782 à Montpellier. Il épouse le 25 juillet 1807 à Montpellier, Marie Catherine Andrette VIGUIER (1789 - 1866), fille d'un menuisier de Montpellier. Ils auront quatre enfants, dont : Louis Constantin BOISSELOT, facteur de pianos, né le 11 mars 1809 à Montpellier. Associé à son père, il sera le grand artisan de la création de la Maison Boisselot à Marseille. Il épousera le 25 novembre 1835 à Marseille, Fortunée FUNARO (1816 - ? ), la fille d'un négociant de Marseille. Ils ont eu un fils : Marie Louis François BOISSELOT, (1845 - 1902) dit Franz , car il avait comme parrain Franz LISZT (1811 - 1886), grand ami de la famille.

Son second fils Dominique François Xavier BOISSELOT est né à Montpellier le 3 décembre 1811. Après des études musicales à Paris très brillantes, il obtient un premier prix de Rome de composition en 1836. Il avait épousé le 17 octobre 1833 à Paris, Louise Eugénie Félicité LESUEUR (1808 - 1884), fille du célèbre compositeur de musique, Jean François LESUEUR (1760 - 1837).



Piano Boisselot. Pour en savoir un peu plus sur cette facture le site

La Maison Boisselot connaîtra très vite le succès grâce au dynamisme de Jean Baptiste Louis BOISSELOT (le père) et de Louis Constantin BOISSELOT (le fils). Très vite après la création de la société, ils produisent 100 pianos, et après de nombreux succès remportés aux expositions et grâce au soutien de Franz LISZT, l'entreprise compte 150 employés et produit 400 pianos par an dans les années 1850.

Mais Jean Baptiste Louis BOISSELOT décède à 55 ans le 21 mai 1847 à Marseille. Louis Constantin BOISSELOT est désormais seul à la tête de l'entreprise. Il ne survivra que trois ans à son père, car il décède subitement à 41 ans le 5 juin 1850 à Marseille.

http://www.piano-boisselot.com/piano-boisselot&fils5.html

Son frère Xavier BOISSELOT, compositeur, grand prix de Rome est obligé d'arrêter sa carrière et retourne à Marseille pour diriger l'entreprise à la tête de laquelle il restera jusqu'en 1865, date à laquelle il passera le témoin à son neveu "Franz" BOISSELOT.

Xavier BOISSELOT est décédé le 8 AVRIL 1893 à Paris à 81 ans.

http://www.pianosromantiques.com/

L'entreprise devient " Manufacture Marseillaise de Pianos". La premiére guerre mondiale mettra un terme à cette "belle aventure".

mercredi 20 octobre 2010

Colmar fabricant d'instruments de musique à Montpellier.

Une clarinette en Mib de ce marchand a été proposé sur ebay, donc comme je recherche en permanence des infos sur les facteurs de l'est de la France, je ne pouvais qu'être attiré par cet instrument.....Mais c'est son nom, pas la ville et c'est à Montpellier.
Alors la curiosité, " Mais qui donc, était ce Colmar? une fois" (accent belge nécessaire)...Alors que dit le Langwill : " Montpellier early 19 c ".
Bon, alors une petit recherche dans nos archives : une belle facture et une bonne info : "successeur de Boisselot", et quelques pages tournées dans les docs des archives numérisées de l'Hérault. Les idées sont plus claire.


http://archives.herault.fr/archives-en-ligne-328.html

Avis aux amateurs du sud.



lettre de 1850.

Prosper Joseph Sabin COLMAR est né en 1809 et était marchand de Musique dans la Maison Delisle, Grand'Rue à Montpellier. Il avait épousé en première noce Alexandrine Amélie Zoë ROUGET, née à Nantes en 1821 et qui décédera à Montpellier le 9 juin 1846. Ils ont eu un fils Prosper Charles Louis Paul COLMAR né à Montpellier le 31 juin 1843.


P. J. S. COLMAR épouse en seconde noce Madeleine Antoinette FEREOL, né en 1828. Ils ont eu plusieurs enfants : c'est tout d'abord Amélie Joséphine Eugénie COLMAR née le 26 août 1851, puis Louis Léon COLMAR le 21 juin 1854, puis Henri Gabriel COLMAR le 8 octobre 1859 (qui ne vivra que 10 mois) et deux filles : Louise Scholastique COLMAR (19 octobre 1859) et Léontine Agathe COLMAR (24 août 1861), tous nés à Montpellier n°2 Grand'Rue.


Une dernière fille naîtra le 22 mai 1864 à Montpellier, mais à une nouvelle adresse : boulevard de la Comédie, c'est Adéle Marie COLMAR.




lundi 13 septembre 2010

Une flûte de Friedrich Kirst (1750-1806) à Potsdam sur ebay.

Une flûte de F.G.A. KIRST de Postdam à vendre sur ebay, ce n'est pas très courant, alors nous avons voulu relevez l'événement et la présenter avec cette belle flûte du même facteur du musée de New York.


Il est difficile de bien voir l'instrument sur les photos. Cette flûte comporte 4 corps en ébène, baguée en ivoire, elle est munie de 6 clés montées sur blocs dont une clé de Quantz pour différencier le ré # (la plus longue clé ) et le mi b (clé courte). Elle possède (semble posséder ?) une coulisse d'accord au niveau du pied. Elle est marquée sur le pied.




Friedrich Gabriel August KIRST est né à Dresde en 1750. Il fait son apprentissage chez A. GRENSER à Dresde. Puis il travaille pour C.F. FREYER à Postdam, et épouse sa veuve, Eva Maria FREYER (née HINTZE) en 1772. C'est son beau fils Johann Gottlieb FREYER qui prend sa succession en 1804. Il décède le 29 avril 1806 à Berlin. (The New Langwill Index-William Waterhouse)




On peut comparer la flûte ebay, à celle du Metmuseum de New York.

http://www.metmuseum.org/works_of_art/collection_database/musical_instruments/transverse_flute_friedrich_gabriel_august_kirst/objectview.aspx?page=1&sort=6&sortdir=asc&keyword=KIRST&fp=1&dd1=18&dd2=0&vw=1&collID=18&OID=180015869&vT=1&hi=0&ov=0



Si vous avez un avis n'hésitez pas à le donner.







lundi 12 avril 2010

Les NOBLET tourneurs et luthiers à La Couture 1728 à 1904.

Nous avons traité dans notre article précédent la "famille LEBLANC", grâce aux documents que
nous avaient transmis C. et N. CHENESSEAU. Cette famille avait pris la suite de la Maison NOBLET.
Nous avons reconstitué la généalogie de cette famille liée notamment aux LOT dans notre base de données, donc si cela vous intéresse : cliquer sur les liens suivant :

http://www.planete-genealogie.fr/RP6/base_gene_la_couture_boussey_facteurs_musique/fiche/individu/?IndiID=2810

http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=rp8&lang=fr&m=N&v=NOBLET

L'article de Denis WATEL : Les premiers facteurs de clarinettes à La Couture entre 1760 et 1820 parut dans Le Larigot de septembre 2009, fait un point complet sur les marques trouvées sur les instruments et les différents membres de la famille.






Nous avons rassemblé dans le scan ci dessus, les marques NOBLET, dont certaines ne sont pas attribuées. (si vous cliquer sur le scan, vous verrez les marques, même si le document n'est pas de très bonne qualité. Pour les abonnés au groupe Yahoo du Larigot, elles figurent toutes dans la rubrique photo).

Cet article "incomplet" et "dynamique" vous est proposé, pour essayer de compléter (marques, données...) et de "finaliser" les infos sur cette famille.

Donc pas d'hésitation....critiquer, compléter, nous modifierons l'article au fur et à mesure.

Le premier de la saga NOBLET est Clair NOBLET père (1728-1805) tourneur et luthier à L.C (marque (1) NOBLET)*. Son père était laboureur et avait deux frères tourneurs : Martin NOBLET (1730-1796), lié par son mariage à la famille GODEFROY et Jean NOBLET (1722-?). Clair NOBLET père avait épousé Marie Catherine GIRARD (1735-1786) veuve de François LOT III (1728-1761), peignier à L.C.

Parmi les 7 enfants de Clair NOBLET père, trois fils seront luthiers et une fille, Catherine NOBLET (1770-?) épousera un luthier de la famille LOREE. Ces trois fils sont :

1) Clair NOBLET jeune (1764-1830) luthier dont la marque est : NOBLET fils * et qui épousera Elisabeth LECOQ (1764-?). Ils auront 10 enfants donc quatre filles survivront. Trois épouseront des luthiers : Marguerite NOBLET (1796-1828) mariée à Nicolas GODFROY (1795-?) luthier ; Marie Françoise Elisabeth NOBLET (1799-?) mariée à Thomas HEROUARD (1800-?) luthier ; Marie Anne NOBLET (1809- ?) mariée à Claude LOT (1805- ?) luthier, frère de Louis Esprit LOT facteur de flûtes bien connu.

2) Denis NOBLET père (1768-1839) luthier dont la marque est D. NOBLET*. Ses deux fils seront luthiers :

2 a ) Nicolas Denis NOBLET Aîné (1796-1874) luthier, dont la marque est (5)(6), dans un ovale " D.NOBLET Aîné " * en lettres cursives. Il épouse Marie Anne LATOUCHE (1790- ?) ; ils auront trois enfants dont une fille Marie Anne Agathe NOBLET (1820-1901) qui épousera Nicolas Toussaint DESCHAMPS (1815- ?) luthier, et un fils Nicolas Prudent NOBLET (1818-1871) qui sera également luthier, dont nous ne connaissons pas de marque et qui signait toujours : D. NOBLET Aîné fils ; le fait qu'il soit décédé avant son père pourrait expliquer que les deux aient utilisé la même marque, celle du père. C'est le fils de Nicolas Prudent......Denis Toussaint NOBLET (1850-1919) luthier (? marque 10 : D. NOBLET à Paris ***) et fabriquant d'instruments de musique qui céda en "1904 les Ets NOBLET à son ouvrier préféré Georges LEBLANC (1872-1959)" ** et qui sera le dernier de la dynastie des NOBLET.

2 b ) Prudent NOBLET jeune père (1798-1861) luthier ( ? marque 7 " NOBLET jeune père et fils" *** ) qui épouse Rosalie AUGER (1802- ?) dont le père Louis AUGER est luthier. Ils auront deux enfants dont Prudent NOBLET jeune fils (1825- ?) luthier. (? marque 9 "NOBLET jeune fils" *** ). Quant à la marque 8 : " NOBLET jne père - fils " en lettres cursives, elle devrait être attribuée à ces deux luthiers, mais elle ressemble sur de nombreux points à la signature de Nicolas Denis NOBLET Aîné ......?

C'est aussi à cette branche de la famille NOBLET que pourrait être rattachée l'association entre Eugéne THIBOUVILLE et " BUFFET jeune " ( ? marque 10 : " NOBLET et THIBOUVILLE à Ivry la Bataille" ** et ***) et plus particuliérement à Prudent NOBLET jeune fils (1825- ?) si, comme Constant PIERRE on la situe vers 1863).

En revanche on peut situer la marque 4 : " NOBLET frères * " à l'association des deux frères Nicolas Denis NOBLET Aîné et Prudent NOBLET jeune, vers 1830-1840, période où leurs fils n'étaient pas encore entrés en activité.

3) François NOBLET (1777-1854) luthier, qui épouse Marie Jeanne NOË (1775-1841). Ils n'auront pas d'enfants. Marque 2 " François NOBLET * " et " F. NOBLET * " ......et sans doute cette marque trouvée sur une flûte à une clé, vendue sur ebay le 3/2010 : " coq/ F. NOBLET / A PARIS *** ".

Marque de F. NOBLET (1777-1854)

Photo de Denis Toussaint NOBLET (1850-1919) et de son épouse Amélie CLOMENIL (1852- ?) et de Georges LEBLANC (1872-1959) et son épouse Clémence JEUFFROY (1878-1965).

Pour être complet, il faut citer également Guillaume Rustique NOBLET (1819-1858) qui associé à Paul BIE racheta le 16 mars 1855 le fond de François LEFEVRE, grand spécialiste de la clarinette. ****

Biliographie : * Marque attribuée par D.WATEL dans son article du Larigot de septembre 2009.

** The New Langwill Index - William Waterhouse.

*** Marque attribuée par nous même d'une façon tout à fait arbitraire...donc à confirmer.

**** Constant PIERRE "Les facteurs d'instruments de musique "

samedi 20 mars 2010

Léon LEBLANC (1900-2000) fabricant de clarinettes à La Couture-Boussey.

L'idée de construire une base généalogique des facteurs d'instruments de musique de la Couture Boussey, fait son chemin et porte ses fruits. La publication de cette base sur généanet et les différents articles écrits sur ce sujet, nous ont permis de rencontrer des généalogistes descendant de facteurs.

C'est le cas de Christian et Nicole CHENESSEAU, cousins de Léon LEBLANC et qui très spontanément nous ont envoyé ces photos, ainsi que la généalogie de leurs familles dans laquelle on trouve des HOTTETERRE, DESCHAMPS, LEBLANC........

Qu'ils soient remerciés pour leur gentillesse

Courrier de 1926, de Georges LEBLANC (1872-1959) à la Maison COURTOIS .
Coll. RP

Photo de 1906 où l'on peut voir Georges LEBLANC, son épouse Laure Clémence JEUFFROY (1875-1965) et Léon LEBLANC à six ans. Coll. N.C. CHENESSEAU.

Usine LEBLANC en 1922. Coll. N.C. CHENESSEAU


Georges (à l'orgue) et Léon LEBLANC (à la clarinette) vérifient la justesse des instruments.
A noter que l'orgue utilisé a été légué au Musée de La Couture.
Coll. N.C. CHENESSEAU.


Si vous voulez consuler la généalogie de la famille Leblanc.

dimanche 14 mars 2010

La fabrication des clarinettes chez Buffet Crampon et chez Selmer.

Deux films présentant la fabrication de clarinettes dans ces deux sociétés prestigieuses.