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mardi 13 mai 2025

Pierre Florentin BARBIER (1828-1909) facteur de flûtes, inventeur et innovateur.

En revenant de la derniére vente de mai à Vichy où une flûte de Florentin Barbier a fait l'objet d'une belle bataille d'enchères entre plusieurs flutistes, j'ai souhaité me documenter sur ce facteur original et créatif ! Et bien je n'ai rien trouvé de bien complet sur le sujet.....Alors comme d'habitude je m'y suis collé.

Biographie :

Pierre Florentin Barbier est né à Paris 11ème le 13 novembre 1828 et a été baptisé à Saint- Sulpice deux jours plus tard.  Son père Pierre François Barbier (1780-1854) né à Sauvillers-Mongival dans la Somme était artisan à Paris et sa mère Marie Victoire Demasy (1798-1852) était belge. Il avait un frère Victor Emile Barbier (1833-1864) né à Paris (10é) le 10 mars 1833 qui sera militaire (fusillier au 62 éme  régiment d'infanterie) qui mourra du typhus le 21 décembre 1863, au Mexique à Pachuca au cours de l'expédition de la France dans ce pays.
Il avait également une soeur Pauline Célina Barbier né le 24 mars 1831 au 7 rue de Sévres à Paris.
Il avait  épousé, à 24 ans le 10 février 1853 à Saint Sulpice Louise Souveraine Sicard âgée de 17 ans. A cette époque il habitait à la Villette et excerçait le métier de clétier. Avait-il suivi une formation de mécanicien ou de bijoutier? Nous ne pouvons le dire.

Etabli de finisseur d'instruments de musique
(Musée de le Couture-Boussey)

Ce couple a eu au moins deux enfants dont Louise Eugénie Barbier née le 1 novembre 1855, qui épousera en 1874 un monteur en bronze parisien. L'épouse de Florentin Barbier exerçait le métier de sage-femme ; elle décéda en 1877 à l'âge de 37 ans.  
Il se re-marria le 2 décembre 1879 à Paris avec Léonie Amélie Gillet (1848-  ). Tous les deux habitaient 19 rue Lepic. Sont témoins à ce mariage : Le fils de Buffet Jeune (1789-1864), Louis Auguste Buffet (1816-1884) facteur d'instruments de musique 18 rue d'Orcel dans le 18éme, (pour en savoir plus cliquez sur le lien suivant)


Ernest Henri Chambille (1858-1922), facteur d'instruments de musique (futur contremaître et propriétaire de Louis Lot et qui à cette époque travaillait dans l'atelier Nonon que dirigeait son père Auguste François Chambille (1827-1881) jusqu'au décés de Jacques NONON en 1877. On peut donc supposé que l'atelier Nonon-Chambille arrétant son activité vers 1877-1878, Ernest Henri Chambille travaillait pour Barbier en attendant de rejoindre l'atelier Louis Lot vers 1882, période de reprise de l'atelier  Lot, par Louis Ernest Debonneetbeau (1836-1891), ami et ancien ouvrier de l'atelier Nonon-Chambille.



Deux autres témoins sont présents : Félix Lenoir 25 ans mécanicien au 79 bd de Grenelle et Henri Varenne 33 ans sous chef de musique au 36éme ligne de Saint Cloud.

Florentin Barbier est décédé le 19 mars 1909 à Paris, 39 rue Saint Honoré ; il avait 80 ans et était rentier.

Sa vie professionnelle :

Annonce publicitaire vers 1900
Au cours des mouvements ouvriers de 1867, il est nommé membre du bureau électoral de la " corporation" des instruments de musique en bois, pour représenter,  avec Rive et Auduard,  les clétiers.
L' exposition de Paris de 1867 range les exposants en différentes classes selon la nature des produits qu'ils fabriquent et prévoit une classe spéciale pour " les travaux manuels qui ont le mieux résisté à la cocurrence  de la machine " et récompense les métiers d'art et les petits artisans qui ont fait preuve "d'intelligence, de dextérité, de goût et d'excellence". Cinq artisants de la facture instrumentale en font partie, dont F. Barbier (ouvrier en flûtes, Chaussée du Maine, Montrouge) qui reçoit une médaille d'honneur pour des flûtes à clés.

Il obtient son premier brevet de 15 ans le 2 novembre 1869 pour " une flûte cylindro-plane, à perce ou colonne d'air unie et pour des dispositions dans le mécanisme des instruments à clés en général".
 " Cette nouvelle flûte comme son nom l'indique a l'avantage d'offrir une perce de colonne  d'air parfaitement homogéne dans toute son étendue, sans saillies et sans cavités aucunes".
Brevet N°87659, Florentin Barbier 100 Chaussée du Maine.

Flûte cylindro plane du National Museum of Américan History






Flûte Barbier vers 1875. Source EBay.

Il déposa et obtint un brevet de 15 ans pour "perfectionnement de la petite flûte Boehm par un nouveau système de clés sous le titre de petite flûte cylindrique F. Barbier". Brevet N°103 109 Pierre Joseph Barbier 100 Chaussée du Maine.

Shéma Brevet 103109. Source Inpi

"Frappé des observations que des flûtistes me faisaient souvent au sujet du peu de sonorité relatif de la petite flûte conique, surtout dans les graves, je résolus d'appliquer à cet instrument l'amélioration que Boehm avait en 1847 apporté à la grande flûte, c'est à dire de remplacer la forme conique du corps de la petite flûte par une forme cylindrique, la tête au contraire ayant la forme d'un cône tracé par une ligne courbe décrite par un segment de parabole".









Piccolo Barbier











Il continue et obtient un nouveau brevet de 15 ans le 18 janvier 1875 pour " Des perfectionnements dans le mécanisme de bouchage des trous de notes des instruments à vent et à clés ". N°106461 Florentin Barbier 100 Chaussée du Maine.
" Dans les instruments à clés pour obtenir certains effets un seul ou plusieurs doigts doit pouvoir ou doivent pouvoir fermer un plus ou moins grand nombre de trous. Il en résulte de grandes difficultés pour obtenir une concordance parfaite de bouchage. Je prends le cas le plus simple comme exemple, celui où par le moyen de la même clé, le même doigt doit boucher à la fois le trou qui correspond à cette clé et un trou correspondant  à une seconde clé plus ou moins éloignée.
Pour que le bouchage des deux trous soit hermétique, il faut nécéssairement une très grande précision dans le montage des pièces, une même élasticité dans les deux tampons, aucune flexion dans les organes. Les difficultés augmentent en quelques sortes en progression géométrique lorsqu'il s'agit de faire concorder le bouchage d'un plus grands nombre de trous.
J'ai eu l'idée d'obvier à cet inconvénient en utilisant l'élasticité des doigts de l'éxecutant comme compensateur immédiat entre les clés, les communications de mouvements et des trous".

Schéma du brevet  N°106461. (INPI)





















Il travaille pour la société Couesnon et Cie de 1885 à 1898 et obtient avec eux deux brevets.

N°233531 du 19 octobre 1893 pour " une flûte perfectionnée avec clès additionnelles de résonnance et d'UT # ".





" l'addition de ces deux clés de résonnance et d'UT # peut être faite à toutes les flûtes du système Boehm proprement dit , c'est à dire à toutes les flûtes coniques en bois et à toutes les petites flûtes en bois et en métal. Elles ne changent en rien  le doigté de la flûte système Boehm.
La clè de résonnance A correspond à la spatule ou touche A1 qui se prend avec le pouce de la main gauche. La clé d' UT # B correspond à la spatule ou touche B1 qui se prend avec l'index de la main droite".

N° 250955 DU 14 octobre 1895 : " Système de flûte et autres instruments à vent à perce carrée".

Brevet source Inpi































" La flûte cylindrique, telle qu'elle a été fabriquée jusqu'à ce jour, n'est pas absolument conforme aux données mathématiques des principes d'accoustique. En effet le corps sonore, c'est à dire le volume d'air du tube cylindtique est plus grand qu'il ne devrait être en raison des cheminées ou bagues sur lesquelles viennent tomber les tampons et que les fabricants ont été jusqu'ici obligés d'employer pour obtenir le bouchage régulier. En outre les cavités formées par chacune de ces bagues sont autant d'arréts sur lesquels l'air vient buter et empécher par cela même l'émission facile du son.
C'est pour remédier à cet inconvénient que nous avons imaginé de fabriquer les flûtes avec une perce carrée".


Détails d'une flûte à perce carrée (Collection particulière)



Florentin Barbier fait partie des grands facteurs de flûtes français de la fin du XIXéme siécle au même titre que Lot, Rive, Bonneville, Lebret, Godfroy. Il laisse de très beaux instruments qui font plaisir aux flûtistes actuels.

Flûte à anneaux pleins et patte de Si b main gauche. DCM 1212




Merci à Michael Lynn ne nous faire entendre les deux belles flûtes Barbier de sa collection.


Flûte Barbier vers 1875. Collection M. Lynn (jouée au dessus)


































Flûte cylindrique Boehm en palissandre de Barbier
Collection M. Lynn












lundi 2 décembre 2019

Numérotation et datation des flûtes Clair GODFROY Aîné (suite 1)

Nous avons bien avancé dans ce travail en répertoriant 150 instruments de ce facteur. 
1) Tout d'abord de nombreux instruments de cet atelier ne  portent pas de numéro. Au moins le tiers, est ce que cela veut dire qu'ils n'entraient pas dans la numérotation des instruments? Sans doute étaient-ils enregistrés dans le registre et numérotés, mais ce numéro n'était pas reporté sur l'instrument. C'est un point important pour estimer la production de cette maison.
2) Il existe plusieurs numérotations : Tout d'abord celle utilisée par Clair II GODFROY de 1820 au environ de 1843, utilisée par le fondateur de la maison dans sa période d'activité (1820-1836) et quelques temps par ses successeurs, Vincent Hypolite GODFROY et Louis Esprit LOT. Pour l'instant dans les instruments que nous avons répertoriés le premier numéro est 54 (a.1821) et le dernier de cette série 6727 (a. 1843).
Nous n'avons pas trouvé d'instruments portant un numéro dans les séries 7000 et 8000, en revanche nous avons trouvé des numéros 9000 comme cette flûte numérotée 9104 ou cette autre 9186 dont la marque est accompagnée de "Breveté" donc après 1847. Le dernier numéro répertorié est 9934.
Flûte 5 clés portant le numéro 9104. (Collection Thicam)
Flûte à 8 clés numérotée 9186 dont les clés portent le poinçons
d'argent de Godfroy sans poinçon de garantie. (EBay)
Ces numéros 9000 doivent correspondre à la fabrication d'instruments de la période de la veuve de Vincent Hypolite GODFROY, Marie Alexandrine DUMONT-GODFROY de 1868 à 1888 où elle a repris les méthodes de son beau-père, après les périodes de la "Société GODFROY Fils et LOT (1836-1854) et celle de Vincent Hypolite GODFROY (1855-1868). Cette première numérotation correspond à la fabrication des flûtes modèle "simple" c'est à dire hors système BOEHM cylindrique ou  conique.
Une seconde numérotation, correspond à partir de 1837, aux flûtes système BOEHM, tout d'abord système 32 puis ensuite à partir de 1847 au modèle cylindrique, après l'accord passé avec Théobald BOEHM qui vend à la Maison GODFROY, le 14 août 1847 l'exclusivité de la fabrication de son modèle cylindrique. Dans ce domaine la numérotation est plus complexe. Tula GIANNINI dans son ouvrage sur LOT et GODFROY suggère que la série commençant en 1837 au numéro 1 atteindrait 300 vers 1847 et 900 en 1854 et qu'à partir de 1855 les flûtes Boehm en métal et en bois  seraient numérotées séparément comme le faisait Louis LOT.....je n'ai pas encore suffisamment travaillé le sujet pour donner un avis. (A suivre)
  
Flûte Boehm système 1832 N°111
(vente de Vichy 2018)
Flûte Boehm cylindrique N°650;
(Vichy 11 2018)
Flûte Boehm cylindrique
N°677. (Vichy 11 2018)
Voici le tableau, résultat de notre travail sur la numérotation (estimation) des flûtes modèle simple (Hors Boehm) de l'atelier GODFROY Aîné de 1820 à c.1843. Cette chronologie est fondée dans un premier temps sur certains instruments comportant un numéro et une date, des caractéristiques de fabrication, des marques selon les périodes, puis dans un second temps sur les poinçons d'argent. 
En effet Clair II GODFROY  pour lutter contre ces concurrents "GODFROY" change de marque en 1829, devient plus rigoureux sur sa numérotation et enregistre un poinçon d'argent le 29 avril 1830 pour marquer de son atelier ses clés..
Poinçon d'argent de l'atelier de
 Godfroy Aîné enregistré le
29 avril 1830.
Ces poinçons sont assez pratiques pour la datation des instruments (surtout quand il y a un numéro sur l'instrument). Lorsqu'il est associé au poinçon de garantie "Lièvre" ...la période de l'instrument est  1830-1838, pour le "Sanglier" c'est après 1838.

Poinçon "Lièvre" : 1830 à 1838
Poinçon "sanglier" :après 1838
Un cas particulier rencontré sur trois flûtes : Poinçons CG, Lièvre et Sanglier. L'atelier devait avoir un stock de clés au changement de poinçon de garantie en 1838. Ce cas de figure permet de dater 1839-1840.


Pour lire ce tableau il suffit de l'enregistrer sur votre ordinateur comme une image Jpeg et de l'imprimer

Ce tableau est un début, il sera amélioré régulièrement, mais il permet déjà de mieux dater les instruments à plus ou moins une année. Attention également il peut y avoir un décalage entre l'année de fabrication et la date apposée sur l'instrument (comme on le voit dans les inventaires après  décès, il y a toujours un stock d'instruments "non garnis" c'est à dire sans le clétage qui sera fixé à la vente ?
Il y a également toujours des instruments qui ne rentrent pas dans cette chronologie :
Exemple cette flûte à quatre clés "d'une nouvelle façon", portant la seconde marque de Godfroy, donc avant 1829, numérotée 1096 et donc datable avec notre tableau de 1827.....mais dont les clés portent les poinçons d'argent de CG et tête de lièvre donc après 1829. Clés apposées deux à trois ans après la fabrication, instrument vendu seulement en 1830 d'où l'obligation de faire "contrôler" la teneur en argent ? Nous vous laissons trouver d'autres hypothèses. Un cas particulier ne remet pas en cause la règle générale.
Collection particulière.
A travers ce tableau, on voit également que l'utilisation des poinçons a été de courte durée, de 1834 à 1842, juste après le décès du fondateur de la Maison le 11 janvier 1841, tout comme l'arrêt du numéro apposé sur l'instrument !! Il est vrai la Société GODFROY Fils et LOT n'avait plus beaucoup de concurrent dans la fabrication de la flûte Boehm. Il est a noter que les instruments, modèle Boehm en argent ne portent presque jamais de poinçons d'argent. 
Nous n'avons pas inclus dans ce tableau, les quelques instruments avec un numéro 9000 que nous avons répertorié.
Pour avoir une véritable idée de la production de l'atelier, il faut rajouter les autres instruments (clarinettes, bassons...) ainsi qu'à partir de 1837 la production des flûtes système Boehm. (Nous traiterons ce sujet dans un troisième article)
La première partie de cet article a été remis à jour en tenant compte des remarques qui nous ont été faites, notamment par José Da Silva,  A. Nolan, M. Lynn. Merci à tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce travail.

Nous attendons bien sur vos remarques. 
Si vous avez des instruments non inclus encore dans cette étude...
Merci pour les photos ou autres informations



lundi 22 février 2010

Les familles de Tourneurs et de Luthiers de La Couture Boussey.

Tous les amateurs d'instruments à vent en bois connaissent La Couture Boussey et ont visité son Musée. Comme Mirecourt pour le quatuor, La Couture Boussey est le berceau de la facture instrumentale des vents.
La plupart des facteurs, luthiers, fabricants sont originaires de ce petit village ; il suffit de citer quelques noms comme Hotteterre, Lot, Godfroy, Buffet, Martin, Hérouard, Noblet, Noë, Thibouville etc.....
Si de nombreux articles, documents ont été publiés sur le sujet, il n'existe pas de document synthétique sur le sujet même si l'ouvrage de William Waterhouse : "The new Langwill Index" est bien utile lorsque l'on est perdu.


Il existe des ouvrages de fond, comme celui de Tula Giannini, sur les familles Lot et Godfroy, très dense et très bien documenté, qui évoque d'autres familles comme les Noë, les Hotteterre ; des articles comme ceux de François Camboulive, concernant les Thibouville, publiés dans le Larigot n° 17 d'août 1995 et le n° 19 de décembre 1996, ou plus récemment l'article de Denis Watel sur "les premiers facteurs de clarinettes à La Couture entre 1760 et 1820", paru dans le Larigot n° 44 de septembre 2009.

En fait tous ces documents, lorsqu'on les lit attentivement, montrent que ces facteurs étaient, plus ou moins, " tous cousins ". Alors lorsque l'on veut étudier un facteur, ou sa famille mieux vaut savoir utiliser la généalogie.

Par exemple, pourriez vous expliquer les liens entre Isidore Lot et Thomas Lot...et quel Thomas.....Ou combien y a t il de facteurs dans la famille Godfroy ?

Quelle importance me direz vous ? Et bien l'article de Denis montre bien cet intérêt, par exemple avec ces instruments signés : Noblet, Noblet fils, D. Noblet, F. Noblet, François Noblet, D. Noblet aîné, Noblet jeune fils, Noblet jeune père et fils......si l'on veut éviter de dire des bêtises, comme par exemple celle que j'ai faites dans mon article sur Buffet, où j'ai mis une marque d 'Auguste Buffet (1877 - ) pour illustrer Louis Auguste Buffet (fils) (1816 - 1884)....Ils sont sans doute cousins lointains, mais n'ont rien à faire ensemble.

Alors ? Alors j'ai décidé de me faire une base des familles de Luthiers et Fabricants d'instruments de musique de la région de La Couture Boussey avec un logiciel de généalogie, comme on fait pour sa famille. J'y enregistre ce que je lis, comme si je prenais des notes, et j'essaie de l'illustrer avec des marques de Luthiers. L'intérêt ? Retrouver lorsque j'en ai besoin les informations....ce que j'avais du mal à faire avec les articles que je ne retrouvais pas au bon moment.

Voilà je publie régulièrement des mises à jour de cette base sur deux sites de généalogie bien connus :

Généanet : http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=rp8

....qui présente l'inconvénient de ne pas publier les photos, c'est pourquoi cette base est publiée

sur Planète généalogique : http://www.planete-genealogie.fr/RP6/

...où là vous verrez les images et un résumé des personnes, mais pas les notes.

Voilà, allez y faire un tour, ce n'est pas "le Pérou", mais un moyen de plus.