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dimanche 25 octobre 2015

"Saurez-vous répondre au nouveau Quizz sur les instruments de musique anciens traités dans les blogs ?" Will you be able to answer the new Quiz on old musical instruments treated in our blogs" ?

Si l'on tient compte du nombre important de contacts enregistrés (plus de 5000), lors de la publication du quizz sur les instruments de musique anciens rédigé par José Daniel TOUROUDE, il semble que vous appréciez ce genre d'article.
Si vous voulez vous entraîner sur cet ancien quizz : Cliquez sur le quizz de José.

Mais cette fois, nous allons élever le niveau en vous demandant d'utiliser le blog pour trouver les réponses car tous les instruments que nous allons évoquer ....ont fait l'object d'un article dans nos blogs...Alors testez vos connaissances, votre mémoire et répondez aux douze questions de ce quizz. Ce n'est pas facile, accrochez vous.

Instrument N°1:


         Indice : André Bissonet est un virtuose de cet instrument.

Instrument N°2 :



Indice : Son inventeur était professeur de guitare à Besançon.

Instrument N°3 :


Indice : non ce n'est pas une flûte à bec, ni un flageolet.....mais nous avons pu voir ce magnifique exemplaire en ivoire chez Richard CHARBIT et il a été fabriqué à Vienne par le facteur HARRACH  en 1834.

Instrument N°4:


Indice : L'ancêtre du mélodica inventé à Dijon combinant le souffle et le piano.

Instrument N°5:

Indice : Willy KENZ, collectionneur suisse posséde un des rares exemplaires connus.

Instrument N°6:

Indice : le poême de Goethe que nous avons appris en classe d'allemand dans notre jeunesse évoque l'utilisation de cet instrument.
"Wie herrlich leuchtet 
Mir die Natur ! 
Wie glänzt die Sonne ! 
Wie lacht die Flur !"

Instrument N°7:


Indice : C'est écrit dessus...mais la photo est trop flou pour que l'on puisse lire. Ce n'est pas vraiment un instrument de musique.

Instrument N°8:

Indice : Il n'a qu'une clé....et est actuellement à vendre sur le site de Tony Bingham, à qui nous souhaitons une bonne retraite. Facile.....

Instrument N°9 :


Indice : Ce piano joué  a valu une médaille d'or à ses inventeurs en 1878 à l'exposition de Paris.

Instrument N°10 :

Indice : un des premier saxophone électrique commercialisé par Selmer.

Instrument N°11 :



Indice : Il n'a pas été réalisé par un facteur d'instruments de musique mais par un orfèvre de Bar sur Aube..

Instrument N°12 :

Indice : Encore un instrument gadget de l'utopie voulant mettre la musique à la porté de tous...

Alors je vous propose de vous décontracter avant de vous jeter sur les résultats....et d'écouter cette petite pépite de musique....que vous n'arriverez pas à faire à la varinette, dupinophone ou autre monocorde...alors un moment magique : Michel Petrucciani jouant Round About Midnight.


Réponses :

Instrument N°1 : Le monocorde de Joseph POUSSOT : un violon (ou violoncelle) à une corde combinant le jeu d'archet et un clavier de piano. Une des "utopies" du milieu du  XIX° pour apprendre facilement la musique.
Le monocorde de POUSSOT existe aussi sous forme violoncelle.
Pour tout savoir sur le monocorde : Cliquez Monocorde de POUSSOT.

Instrument N°2 : L'Harpolyre de Jean François SALOMON:
Une guitare à trois manches qui n'a pas rencontré le succès que son inventeur (Jean François SALOMON : 1781-1831) en attendait, d'ailleurs il se ruina en la développant et en mourut.
Marque d'une Harpolyre du musée de la musique de La Villette.
Vous voulez en savoir plus sur cette belle invention ? Cliquez sur l'Harpolyre de Salomon.

Instrument N°3 : Un CSAKAN : Instrument d'origine hongroise très populaire à la période du romantisme c'est à dire au début du XIX° dans l'empire Austro-Hongrois qui existe en canne-csakan pour jouer dans la nature.
Reproduction d'un Csakan de Ziegler à Vienne.

Instrument N°4 : L'Harmoniphon de Jacques Reyne PARIS (1795-1875) de Dijon. 

Un peu plus sur ce bel instrument ? Harmoniphon de Paris.

Instrument N°5 :Le Georgeophone. Un saxophone baryton et grave inventé par le facteur toulonnais Claude GEORGE.
Georgeophone du catalogue Pelisson frères.

En lire plus sur cet instrument très recherché : Cliquez sur Georgeophone.

Instrument N°6 : L'Orphica
Ce n'était pas facile.....de trouver le nom de ce piano transportable pour jouer dans la nature romantique au début du XIX°

Un article du blog qui évoque cet instrument romantique : L'Orphica

Instrument N°7 :Le Dactylion
Ce n'est pas un instrument de musique à proprement parlé, mais c'est un outil pour s'entraîner à développer sa virtuosité.

Si vous vous intéressez aux instruments de torture : Le Dactylion

Instrument N°8 :L'ophimonocléide de Coeffet à Gisors
Qui comme son nom l'indique n'a qu'une clé.

Si vous voulez tout savoir sur la famille Coeffet : La famille Coeffet

Instrument N°9 : Piano à deux claviers renversés des Frères Mangeot.
Piano du musée de Bruxelles.
Si vous voulez mieux connaître la famille Mangeot de Nancy : Famille Mangeot de Nancy.
Et découvrir ce beau piano : Piano à claviers renversés.

Instrument N°10 : Le système Varitone de Selmer
Mise au point pour concurrencer la guitare électrique .....et là aussi Flop.

Si vous voulez rester branché et être au courant (Humour) : Système Varitone de Selmer

Instrument N°11 : Un serpent bien sur.....mais celui-ci est en métal.
Il a été réalisé par Nicolas Pierre JOLY (1799-1885) orfèvre à Bar sur Aube.
    Serpent en ré et en métal à 6 trous et 2 clés. (National Music Muséum- Vermillion : collection de  Joe R et Joella F.Utley.)
En savoir plus : Nicolas Pierre JOLY à Bar sur Aube.

Instrument N°12 : La varinette bien sur.
Inventé par l'abbé Varin et pour animer les "jolies colonies de vacances".

Voilà un article sur les instruments populaires, pour faire de la musique sans travail et sans rien y connaître....Utopies républicaines.

Alors les résultats : 

Entre 0 et 2 : Vous êtes là par hasard ? Où vous êtes mono maniaque....et vous vous intéressez qu'à un instrument, comme certains clarinettistes de mes connaissances que je ne citerai pas.....et comme j'ai fait exprès de ne pas parler de clarinette....ce n'est pas brillant.

Entre 3 et 5 : Attention on ne rigole plus....là on a affaire à du lourd le niveau amateur éclairé qui va progresser rapidement....ou alors des gens comme moi qui savent utiliser internet et maîtrisent totalement le copier coller.

Entre 6 et 8. Chapeau bas, Expert ? Érudit ? Professionnel ? Musicologues ?......mais plutôt ayant dépassé les 50 ans car on commence par avoir des trous de mémoire.

Entre 9 et 12 : Donnez nous vos coordonnées. Voulez-vous rédiger des articles dans les blogs, José et moi nous vous engageons...et nous boirons le champagne ensemble.



lundi 24 février 2014

Dupinophone, la clarinette pour tous : utopie républicaine.

Par José Daniel Touroude.
A la fin du XIXème siècle, la IIIème république apporte son idéal d'instruction généralisée du peuple. Les instituteurs, hussards noirs de la République, sous l'impulsion de Jules Ferry sont chargés d'éduquer le peuple rural en voie d'industrialisation et d'urbanisation mais aussi de le couper de l’influence de la "religion, des superstitions et croyances irrationnelles".
Un des nombreux buts était de faire accéder les savoirs de base au peuple mais certains ont inclus l’art également, notamment la culture musicale : savoir chanter (la marseillaise et chants patriotiques bien sûr) mais jouer si possible avec des instruments, des mélodies simples de la culture populaire en contradiction avec la «grande musique» savante et élitiste bourgeoise.


Enfant jouant du Mirliton. (Source Jean Luc MATTE)
Site de Jean Luc Matte
L’art devait être populaire et dans la rue. Le but poursuivi était de donner envie à tous de faire de la musique simple et accessible aussi bien sur les plans techniques que budgétaires.  Ces innovateurs, présentés comme philanthropiques, s'inscrivaient dans un projet de société égalitaire (le socialisme utopique de Proudhon) où l'accès à la culture et à la musique passent par une sensibilisation des capacités musicales du peuple. En effet la majeure partie du peuple, encore rural, ne peut ni apprendre la musique, ni exprimer ses dons, ni même écouter de la musique sauf en de rares occasions (à l’église avec des chants religieux, à l’armée avec les musiques militaires, avec l’orchestre de village pour danser).
C'est dans ce contexte que, modestement, certains inventeurs originaux  et utopistes apporteront leur contribution à l'éducation musicale du peuple, en créant d’autres instruments simples et novateurs voire simplistes et loufoques.

Dupin et autres facteurs utopistes :

Dupin voulait faire oeuvre pédagogique et républicaine. Il voulait participer à l'éducation des masses en fabriquant une sorte de clarinette minimaliste et simplifiée, pour non musiciens, reprenant les principes acoustiques de cet instrument, lui le spécialiste des tuyaux d'orgues.

Dupinophone (Jean Luc Matte)

Le dupinophone n'a pas la prétention de  concurrencer les instruments de l'orchestre mais d'initier à la musique ceux qui en sont privés.  Le dupinophone a un but humaniste «afin que l'élève puisse avoir un aperçu de ce qu'on appelle la musique, vocation qui de nos jours se trouve à la portée de tous...» (préface de la méthode de J Dupin qui accompagnait l’instrument)  
Dupin était républicain voire anarchisant sur les règles d'apprentissage de la musique. En effet il indique que «pour obtenir les notes chromatiques, c'est à la convenance de l'instrumentiste. (demi trous, doigtés fourchus, doigtés factices)... et que l'on peut faire à son idée.... »
Sa méthode de dupinophone laisse une liberté de doigtés pour jouer des petites mélodies car les possibilités pratiques de l'instrument sont réduites.

Collection J.M Renard.
C’est l’opposé de la méthode Klosé et des méthodes autoritaires et rationnelles de l'enseignement de la clarinette au conservatoire. La musique devient un jeu, producteur de sons, pour faire plaisir et se faire plaisir, s'initier aux mélodies et non un apprentissage pour devenir musicien diplômé. La pédagogie par la découverte, par le jeu et par essais - erreurs en somme. Ces instruments ont eu parfois du succès mais on ne sait pas si certaines vocations musicales ont été générées par la pratique de ces instruments populaires et ont donc atteint ce but. (A contrario, on sait que la pratique de la flute douce en école primaire depuis 50 ans a généré nombre de vocations pour les instruments à vent.)
L'embouchure.
F. Dupin, puis son fils Jules Dupin facteurs d'orgues et de boites de musique à Paris, ont fabriqués notamment des flutes à bas prix puis des pseudo clarinettes dans des tiges de bambou.

Un instrument de musique à la portée de toutes les bourses.
F. Dupin pour démocratiser la clarinette, va créer un instrument a un prix très bas et attractif.  A cette époque les catalogues des facteurs donnaient un éventail assez large et vendaient encore des 6 clés obsolètes en buis et des 13 clés à petits prix pour des musiciens amateurs et orchestres populaires de village. Certains comme Gautrot ou Thibouville inondaient le pays vendant à petit prix des instruments de qualité moyenne avec un petit profit mais en quantité, façon industrielle de s'enrichir.
Catalogue Thibouville de 1878 (extrait). (Collection Roland Terrier).

Le dupinophone était vendu 5 fois moins cher que la clarinette à 6 clés ordinaire et 50 fois moins que la clarinette en ébène système Boehm, luxe réservé aux  clarinettistes professionnels ou confirmés.
Ces instruments étaient commercialisés différemment et pas dans les magasins de musique et revendeurs d’instruments habituels. En effet ils étaient vendus par des colporteurs et dans les épiceries de campagne. Le public - cible du Dupinophone est uniquement populaire, pauvre et/ou destiné aux jeunes, car l'instrument était petit, léger (100g) avec 9 trous et un espacement des trous rapprochés jouable pour une petite main.

Ainsi on peut noter aussi que Dupin n’était pas seul à cette époque à se lancer dans de nouveaux instruments. Certains facteurs vont démocratiser cet accès à la musique en fabricant des instruments à bon marché avec des matériaux simples :
Dupin fabrique flutes et clarinettes en roseau et zamak.
Moncharmon puis Algier font des flutes en carton bouilli,
Mathieu crée des flutes et clarinettes en métal fondu ou zamak,
Ullmann réalise des flutes en fer blanc,
Roda fait des flutes en terre cuite et en celluloïd,
Bigot et ses Bigophones,
Bigophone allemand.

Poussot et son Monocorde à clavier (possible à jouer «sans maitre, ni méthode» selon sa publicité : le slogan anarchiste ni dieu, ni maitre n’est pas loin),
Edmond De Vlaminck avec son Mélotétraphone sorte de violoncelle, alto ou violon  à clavier («simplifiant des instruments en supprimant les difficultés des instruments de musique... »).
Paul Jean Bordier et son Bordicor sorte de contrebasse de 2 mètres qui a notamment le son du cor ! et qui peut jouer les sonorités de différents instruments et qui a été présenté à l'exposition universelle de 1900.
Gustave Fuchs et son Fuxel Monocorde joué à plat.  
Varin et sa Varinette. etc.....

En fait ces instruments originaux novateurs n'ont pas permis un transfert d'innovations sur la facture instrumentale classique mais ont été parallèles. Leur but était de pallier la carence de l'éducation musicale du peuple et cela va s'estomper au fur et à mesure de la démocratisation de la musique classique qui débute dans les écoles avec la formation musicale rudimentaire dans les écoles normales d’ instituteurs,  avec la diffusion des instruments classiques et l’accroissement des professeurs dans les écoles de musiques municipales et privées, des musiciens pédagogues et souvent bénévoles des harmonies locales... Ces instruments originaux et simples deviendront alors des curiosités d’une époque pour collectionneurs.
Utopie actuelle pratique et créative.

Le dupinophone est-il une clarinette, un chalumeau ou un instrument à part entière ?

Certains le considèrent comme un jouet, un pipeau d'autres comme un avatar ridicule au moment où la clarinette devient moderne et aboutie. Dupin était un facteur d'orgues spécialiste des tuyaux, mais aussi un facteur de flutes et de clarinettes. Il vaut mieux voir son invention comme une résurgence des pré-clarinettes antiques et du chalumeau du moyen âge et d'ailleurs le son et les doigtés en sont proches. Certains pensent qu'il a réinventé la roue, à savoir le chalumeau.
Le dupinophone a vaguement le son et l'aspect d'une petite clarinette mais ce n'est pas une clarinette.
Concerto pour chalumeau.

Les caractéristiques du chalumeau ancêtre de la clarinette sont :

  1. une personne qui souffle dans un tuyau et crée une colonne d'air.
  2. un tuyau cylindrique muni à une extrémité d'un bec où se trouve ligaturée une anche simple battante qui vibre et génère le son.
  3. par le bec et l'anche, l'instrumentiste envoie seulement un mince filet d'air ce qui donne un son grave à cause de ce tuyau presque bouché. 
  4. Le tuyau est à perce cylindrique et percé de trous pour les doigts des deux mains ce qui permet en les bouchant de faire des sons différents donc des notes.
  5. le chalumeau héritier des pré-clarinettes antiques avaient 8 trous et jouaient une octave.
  6. certaines notes s'obtenaient avec des doigtés fourchus ou des demi trous bouchés et une gymnastique de l'embouchure de l'instrumentiste !
Le dupinophone reprend ces 6 caractéristiques et le pavillon du chalumeau et de la clarinette.
Cantigas de Santé Maria.

Le dupinophone ne peut pas jouer toutes les notes chromatiques facilement, comme le chalumeau d'ailleurs, sauf par un instrumentiste talentueux.  Dupin indique dans sa méthode qu'il y a 36 façons de faire des demi-tons ! La justesse est approximative et ce n'est pas pour lui l'essentiel ... le dupinophone n'est pas destiné à jouer avec un quatuor à cordes !

En voici la preuve........

 
En fait le dupinophone ressemble à une clarinette, mais ce n'est pas une clarinette. En effet si la clarinette reprend toutes les caractéristiques de son ancêtre le chalumeau, sa spécificité principale, inventée par Denner, est la clé de douzième qui permet de quintoyer, et d'avoir une tessiture de 3 octaves, ce que ne fait pas le dupinophone. Le chalumeau ayant été oublié, et la clarinette étant en plein essor notamment dans les harmonies et la musique militaire, Dupin appellera son dupinophone «nouvelle clarinette - dupinophone» et déposera une marque afin de protéger cette appellation.

Son estampille en relief indique : système F. Dupin Paris et sur le pavillon une lyre est entourée d'une couronne de lauriers, marque fabrique déposée. (Apparemment c'est une marque qui est déposée protégeant le nom de l'instrument et non un brevet protégeant sa conception originale peut être à cause de la parenté avec le chalumeau)


Pour se rapprocher de la clarinette, Dupin noircira le roseau pour accentuer l'illusion de l'ébène de la clarinette ! Le bec, la ligature réduite à un anneau de serrage et le pavillon sont moulés en métal fondu particulier : le zamak. Mais qu’est-ce ce matériau ? Le zamak est un alliage de zinc, d'aluminium, de magnésium et de cuivre. Son nom est un acronyme des noms allemands des métaux qui le composent: Z pour Zink (zinc), A pour Aluminium, MA pour Magnesium (magnésium) et K pour Kupfer (cuivre). Les proportions moyennes pour la réalisation de l'alliage sont de 95% de zinc, de 4% d'aluminium, de 1% de cuivre et d'environ 0,03% de magnésium. Son point de fusion est d'environ 400° C. C'est un alliage résistant et facile à travailler. Il ne s'oxyde pas et est idéal pour le moulage sous pression car il est très fluide. Avant l'ère du plastique, il a été beaucoup utilisé dans la petite construction mécanique et l'industrie du jouet...La note la plus grave est Mi 4 et la tessiture monte jusqu'au Sol 3.  Il existe plusieurs types de dupinophones en plusieurs tons : Certains collectionneurs de l'ACIMV en ont de différentes tailles en Mi comme celui ci mais aussi en Ré ou en Ut plus long (30 cm). Il en existe apparemment aussi en Fa et en Sol.
Il n’y a que 9 trous et aucune clé (si on reprend les grandes étapes de l'évolution de la clarinette : le chalumeau de la renaissance a 8 trous, la clarinette à 5 clés du temps de Mozart a 13 trous, la clarinette romantique de 1830 a 13 clés et 20 trous, et la clarinette moderne système Boehm a 17 clés et 24 trous). On voit bien le simplisme technique du dupinophone par rapport à la clarinette mais Dupin avait, nous l’avons vu, un but uniquement humaniste d’éducation musicale.