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mercredi 30 mars 2011

Saxophones PIERRET (1906-1971)

Encore une marque de saxophone fréquemment rencontrée, mais dont on ne connaît pas grand chose. A quand un document sur ces fabriquants de saxophones français qui ont disparus et qui avaient pris la succession d'Adolphe Sax.

Catalogue des années 60. Modèle super artiste.

Catalogue des années 60 : Modèle Compétition.

On ne trouve pas grand chose sur cette Maison. L. PIERRET était un ancien ouvrier de la société MILLEREAU et BESSON lorsqu'il créa sa société spécialisée en saxophones en 1906.

Si vous voulez en savoir plus sur les différents modèles de saxophones, la fabrication de stencils....cliquez sur le site de référence du saxophone : http://www.saxpics.com/?v=man&manID=16

Les courriers ci-dessous, échangés entre L. PIERRET et la Maison GAUDET DESLAURIERS, sont également intéressants ; ils donnent des prix de ventes et montrent que PIERRET ne manquait pas de travail.


Courriers de 1926, échangés entre L. PIERRET et la Maison GAUDET DESLAURIERS. (Collection R. PIERRE)

La société PIERRET arrêta son activité dans les années 1970. Vous trouverez sur ce site une très intéressante description d'un modèle "compétition" http://www.shwoodwind.co.uk/Reviews/Saxes/Alto/Pierret_Competition_alto.htm.


Et si vous voulez entendre la sonorité d'un alto super artiste :



lundi 22 février 2010

Les familles de Tourneurs et de Luthiers de La Couture Boussey.

Tous les amateurs d'instruments à vent en bois connaissent La Couture Boussey et ont visité son Musée. Comme Mirecourt pour le quatuor, La Couture Boussey est le berceau de la facture instrumentale des vents.
La plupart des facteurs, luthiers, fabricants sont originaires de ce petit village ; il suffit de citer quelques noms comme Hotteterre, Lot, Godfroy, Buffet, Martin, Hérouard, Noblet, Noë, Thibouville etc.....
Si de nombreux articles, documents ont été publiés sur le sujet, il n'existe pas de document synthétique sur le sujet même si l'ouvrage de William Waterhouse : "The new Langwill Index" est bien utile lorsque l'on est perdu.


Il existe des ouvrages de fond, comme celui de Tula Giannini, sur les familles Lot et Godfroy, très dense et très bien documenté, qui évoque d'autres familles comme les Noë, les Hotteterre ; des articles comme ceux de François Camboulive, concernant les Thibouville, publiés dans le Larigot n° 17 d'août 1995 et le n° 19 de décembre 1996, ou plus récemment l'article de Denis Watel sur "les premiers facteurs de clarinettes à La Couture entre 1760 et 1820", paru dans le Larigot n° 44 de septembre 2009.

En fait tous ces documents, lorsqu'on les lit attentivement, montrent que ces facteurs étaient, plus ou moins, " tous cousins ". Alors lorsque l'on veut étudier un facteur, ou sa famille mieux vaut savoir utiliser la généalogie.

Par exemple, pourriez vous expliquer les liens entre Isidore Lot et Thomas Lot...et quel Thomas.....Ou combien y a t il de facteurs dans la famille Godfroy ?

Quelle importance me direz vous ? Et bien l'article de Denis montre bien cet intérêt, par exemple avec ces instruments signés : Noblet, Noblet fils, D. Noblet, F. Noblet, François Noblet, D. Noblet aîné, Noblet jeune fils, Noblet jeune père et fils......si l'on veut éviter de dire des bêtises, comme par exemple celle que j'ai faites dans mon article sur Buffet, où j'ai mis une marque d 'Auguste Buffet (1877 - ) pour illustrer Louis Auguste Buffet (fils) (1816 - 1884)....Ils sont sans doute cousins lointains, mais n'ont rien à faire ensemble.

Alors ? Alors j'ai décidé de me faire une base des familles de Luthiers et Fabricants d'instruments de musique de la région de La Couture Boussey avec un logiciel de généalogie, comme on fait pour sa famille. J'y enregistre ce que je lis, comme si je prenais des notes, et j'essaie de l'illustrer avec des marques de Luthiers. L'intérêt ? Retrouver lorsque j'en ai besoin les informations....ce que j'avais du mal à faire avec les articles que je ne retrouvais pas au bon moment.

Voilà je publie régulièrement des mises à jour de cette base sur deux sites de généalogie bien connus :

Généanet : http://gw5.geneanet.org/index.php3?b=rp8

....qui présente l'inconvénient de ne pas publier les photos, c'est pourquoi cette base est publiée

sur Planète généalogique : http://www.planete-genealogie.fr/RP6/

...où là vous verrez les images et un résumé des personnes, mais pas les notes.

Voilà, allez y faire un tour, ce n'est pas "le Pérou", mais un moyen de plus.

dimanche 25 octobre 2009

Connaissez vous le Symplexophon?

Les ventes d'ebay sont souvent l'occasion de découvrir des instruments étranges, par ex :

(symplexophon de Weiss, vers 1900 ; collection Richard Pick).

Le Symplexophon.
En fait il s'agit d'un des ancêtres du mélodica actuel. Inventé dans les années 1870, c'est un instrument à anches libres qui était aussi appelé harmonica à clés ou accordéons à vent. On comprend pourquoi, lorsque l'on observe les exemples présentés dans cet article : le premier modèle de Weiss fonctionne comme un harmonica avec un registre lorsque l'on souffle et un autre quand on inspire. Le second modèle est en bois et en cuir, avec un mécanisme qui ressemble à celui de l'accordéon romantique.

Dans le même domaine, on peut citer l' harmonicor inventé par Louis Julien Jaulin en 1861. Baptisé hautbois nouveau, il se voulait un substitut au hautbois ou au cor anglais dans l'orchestre.


Avec 25 pistons, l'instrument chromatique (2 octaves) est organisé en touches blanches et noires à la manière d'un piano.

On peut également citer l' Hohnerette , qui fonctionnait sur le même principe que le symplexophon.

vendredi 2 octobre 2009

Léon PINET et l' industrie du Boyau, deux mutations réussies.

Cette carte postale achetée sur ebay, nous donne l'occasion de comprendre la mutation et l'évolution de deux entreprises familiales sur plus de 100 ans.

On peut y lire le message de Monsieur Léon Pinet à "Monsieur le Directeur de l'industrie du Boyau".


De l'anche métallique pour Harmonium à la charnière industrielle : 1840....2010.

Créée en 1840 à Paris, la société Léon Pinet, toujours dirigée par la même famille depuis 6 générations compte aujourd'hui parmi les premiers fabricants européens de charniéres, verrouillages et articulations industrielles.

Ayant débuté son activité en 1840 autour de la fabrication d'anches métalliques pour orgues et harmoniums, ces anciens établissements Estéve, Berthion-Hédou et Geuffroy Réunis étaient installés 64-66-68 Cours de Vincennes dans le 12° arrondissement de Paris. Existait également une usine à Langres dans les années 1920.


Comme le montre la publicité ci dessus de 1927, la société Léon Pinet étaient également spécialisée dans les fournitures métalliques pour pianos.

La société Pinet est dirigée actuellement par Richard Pinet et emploie 145 salariés répartis entre Roissy, où est installé le siège sociale et Chaulnes (Sommes) où se situe l'unité de production.

http://www.pinet.tm.fr/

De la Corde de lutherie à la raquette de tennis de Nadal : 1809.....2010.

Leader incontesté du cordage de tennis, l'entreprise Babolat existe à Lyon depuis plus de 125 ans. Les origines de la firme remonte au début du XIX siècle avec Jean François Monnier qui en association avec un artisan italien, Savaresse, établi à Lyon depuis 1809, s'associent pour créer un atelier de fabrication de cordes de lutherie. A partir de 1848, il continue seul dans un atelier quai de la pêcherie, où il travaille les boyaux de mouton pour en faire des enveloppes à saucisses pour les charcutiers aussi bien que des cordes pour instruments de musique. J.F. Monnier s'associe par la suite avec son gendre Pierre Babolat, dont les parents, charcutiers sont originaires du Bugey.

Pub de 1927

Cette entreprise se développe sous le nom de Monnier-Babolat, et en 1875 quitte les quais de Saône pour le quartier de Gerland. Une année après qu'ont été édictées les règles du tennis, le fabricant anglais de cadres de raquettes Bussey vient en 1875 trouver P. Babolat. Il lui faut des cordes d'une longueur suffisante pour équiper ses cadres. Une année après l'invention officielle du tennis, Babolat invente les premiers cordages de tennis en boyaux naturels. C'est le boyaux de mouton qui est choisi au départ : six moutons sont nécessaires à la fabrication d'un cordage.

Le développement de la Maison Babolat sera considérable grâce au tennis, mais cette société garde également la partie charcuterie (établissements Witt) et la partie cordes harmoniques (Maillot).

http://www.babolat.com/

http://www.savarez.fr/musee.html



mercredi 10 juin 2009

DJALMA JULLIOT célébre facteur de flûtes à La Couture Boussey.


Courrier de Clément Masson (successeur de Djalma Julliot) à Gaudet Deslauriers en 1933.

Si vous voulez connaître l'histoire de cette célèbre Maison de la Couture Boussey, nous vous recommandons le document réalisé par François Camboulive et Sylvette Robson paru dans " Le Mistenflute" n° 6 de septembre 2005. Il y a tout est c'est parfaitement documenté.

Usine Djalma Julliot en 1900.